02/06/2008
Le grand écart/ On ne paiera pas l’oxygène projet de mise en regard de deux textes évoquant la jeunesse de territoires pauvres sera créé à Bamako en juin par la compagnie La Part du Pauvre, dirigée par Eva Doumbia. Traversés par les questions d’enfermement physique et mental, d’angoisse et de perte, et de grande violence, les textes des jeunes auteurs africains Dieudonné Niangouna et Aristide Tarnagda résonnent avec le travail de cette metteuse en scène franco-ivoirienne d’origine, dont l’engagement dans «l’entre-deux mondes» l’a poussée à fonder la compagnie Nana Triban en Côte d'Ivoire en 2002.
Cette création, lauréate Mécènes du Sud en 2008, sera accueillie le mois prochain en résidence à Brazzaville et Bamako. Mécènes du Sud a proposé à La Part du Pauvre et à l'une de ses entreprises membres, que la dimension internationale du projet et son regard sur une certaine jeunesse ne devait pas laisser indifférent, d’imaginer une rencontre préalablement à ce voyage. Ainsi, Eva Doumbia a réuni ses comédiens à l’école internationale IBS Of Provence à Luynes où s’organisent les dix premiers jours de répétition, générant des échanges avec les étudiants anglophones des cours de théâtre et de philosophie.
C’est un autre «entre-deux mondes» que Mécènes du Sud alimente à travers des dispositifs de cohabitation entre mondes artistique et économique dans un quotidien de travail.
Répétition du texte de Dieudonné Niangouna Le grand écart devant des élèves de première du lycée international IBS of Provence à Luynes, membre de Mécènes du Sud. Mise en scène : Eva Doumbia. Comédiens : Mélanie Stravato et Sériba Doumbia
Répétition ouverte à des professionnels et coproducteurs à l'issue de la résidence.