14/09/2011
Diorama est une scène partagée entre artistes et spectateurs. La lumière, la partition sonore, la scénographie et les situations proposées par les interprètes convergent pour créer des scènes lacunaires, suscitant désir, attente et excitation. Le faisceau d’intentions et l’infinie variété des points de vue des spectateurs composent la trame de cette fiction communautaire. Qu’il franchisse ou non le rideau noir, chacun est invité à investir la représentation comme un espace de rencontre.
Quel est le corps du danseur ? Quel est le corps du spectateur ?
Diorama propose un espace pour leur rencontre, et interroge la fiction d’une communauté rassemblée dans le théâtre. Une nouvelle société est créée le temps d’un spectacle où chacun met en jeu ses représentations du corps, les transforme ou les négocie avec d’autres.
Chaque spectateur de « Diorama » est ainsi invité à manifester son regard agissant en modifiant, s’il le désire, son point de vue sur la scène, son apparence physique, en altérant son identité, en rejoignant les danseurs sur le plateau pour partager des actions convenues et transformer ainsi l’image donnée à voir au reste du public demeuré assis.
Ce processus aboutit à la constitution d’un « tableau » vivant de la société formée durant ce spectacle.
Centre National de la Danse - PANTIN • 1 rue Victor Hugo • 93507 Pantin
* MARDI 17 MAI à 20H30
* MERCREDI 18 MAI à 20H30
* JEUDI 19 MAI à 20H30
DISTRIBUTION
DIRECTION ARTISTIQUE : Martin Chaput, Martial Chazallon
AVEC : Martin Chaput, Yannick Guédon, Bertrand Lombard, Elena de Renzio, Jason Treuting
SCENOGRAPHIE, DRAMATURGIE : Mathieu Bouvier, Martin Chaput, Martial Chazallon
MUSIQUE : Jason Treuting
LUMIERES : Maryse Gautier
REGIE GENERALE, REGIE LUMIERES : Esther Silber
REGIE SON : Clément Marie, Jérôme Tuncer
Projet In Situ
Quelle est la place du corps ? Quel est le lieu du corps de l’autre, de soi, de l’autre soi ? Projet in situ interroge la mémoire intime et collective des corps, leur dimension politique et sociale ; là où se forge l’imaginaire corporel de chacun, où se négocie identité et altérité. Une dualité corporelle où s’inscrit l’écriture chorégraphique de Martin Chaput et Martial Chazallon.