PAULINE GHERSI - Corinne, Gilles, Ber et Georges

Pauline Ghersi
Née en 1989
Vit et travaille à Paris

Diplômée des Beaux-Arts de Lyon en 2017, Pauline Ghersi développe une pratique qui explore l'imaginaire des classes moyennes et populaires. Son travail a été présenté dans différents lieux, notamment La Compagnie et Coco Velten (Marseille, 2021), Soej Kritik (Leipzig, 2019), à Bonnevalle (2018), la Villa Belleville (Paris ,2018), la galerie Catherine Bastide (Marseille ,2017), le Brise-Glace (Annecy ,2017), et la Galerie de la Reine (Bruxelles ,2016). En 2017, elle était en résidence à Triangle – Astérides, au FRAC Champagne- Ardenne en 2018-2019, à « somme toute » à Clermont-Ferrand en 2019, à Fugitif à Leipzig en 2019 puis aux Ateliers Médicis dans le cadre de Création en cours, en 2021.


Corinne, Gilles, Ber et Georges

Corinne, Gilles, Ber et Georges est une série documentaire en 4 épisodes qui se situe à Marseille. Nous suivons un groupe d'ami·e·s, âgé·e·s de 60 à 80 ans, pour qui la retraite n'est pas une option. Ces personnages passent leur temps à la terrasse des cafés, discutent sur des bancs publics ou bronzent à la plage. Ils se retrouvent sans proprement fixer de rendez- vous, mais en obéissant à une logique tacite interne. Les personnages font corps avec la ville, toujours présents, aux aguets. Le groupe s'exprime en marge de l'économie conventionnelle dans une ville où les flux informels et les trafics en tous genres font partie constituante de l’énergie du lieu. Ces rendez-vous sont peuplés de récits oraux qui reflètent en même temps l’histoire et le portrait d’une ville mouvante, aux portes de la gentrification. Les personnages échangent sur leur rapport au sexe, à l’amour, à la vie et à leur passé. Ils regardent les événements du quotidien au microscope avec un niveau de détail élevé. Les anecdotes forment la trame de l’épisode, l’écriture est spontanée et vient de la bouche des personnages. La série se fait au gré des rencontres et du hasard et développe une relation au documentaire intime et subjective.













Captures d'écran des rushes de la série documentaire Corinne, Gilles, Ber et Georges © Pauline Ghersi